Synopsis :
Martin (Elijah Wood)
est un étudiant nord-américain qui arrive en Angleterre pour
écrire une thèse de mathématiques à l'université
d'Oxford. Il est accueilli dans une famille
composée d'une mère acariâtre et invalide — et de sa fille, une jeune femme qui
visiblement ne supporte plus de devoir perdre sa jeunesse comme garde-malade de
sa mère. Le jeune Américain a choisi cette logeuse car elle est une amie de
vieille date du PrSeldom,
une sommité des mathématiques : Martin, qui est fasciné par le professeur,
souhaite être introduit auprès de Seldom et devenir son élève.
Martin fait par ailleurs la rencontre de
Lorna (Leonor Watling),
une jolie infirmière, pendant une partie de squash.
Cependant, il ne parvient pas à attirer efficacement l'attention du professeur
Arthur Seldom (John Hurt),
un vieil homme amer qui sait résumer avec passion la vie et la pensée de Ludwig
Wittgenstein.
Ridiculisé dans le grand amphithéâtre par
le Pr Seldom 2,
Martin décide de quitter Oxford et rentre faire sa valise. Mais il découvre sa
logeuse morte, assassinée dans son fauteuil pendant sa partie de Scrabble en
solitaire.
Le professeur Seldom, qui, dit-il,
« venait justement rendre visite à cette vieille amie » se trouve sur
les lieux en même temps que Martin. Il lui indique aussitôt qu'il pourrait bien
s'agir du premier meurtre d'une
série : il a reçu une lettre annonçant ces meurtres, lettre signée d'un
symbole : un cercle.
Les deux hommes présentent cette
hypothèse à la police. Beth (Julie Cox),
la fille de la victime, est aussitôt soupçonnée. Mais Martin est convaincu
qu'elle est innocente, et que l'explication du drame réside dans le symbole qui
signe le message d'avertissement.
Martin se met à la recherche d'une vérité
complexe avec le vieil homme pour allié récalcitrant. Il découvre bientôt le
collègue fou de ce dernier, ainsi que la liaison amoureuse que Seldom a eue
avec Lorna — et doit éviter les avances de Beth. Un second meurtre est commis,
puis un troisième. Ils sont signés, chaque fois, d'un nouveau symbole, ce qui
oriente les recherches vers un tueur en série pythagoricien,
qui chercherait à prouver la supériorité de son intelligence…
À travers des débats et des discussions entre les différents personnages, le film aborde de nombreux concepts scientifiques ou philosophiques : le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein, les suites logiques (dont la suite de Fibonacci) qui servent de fil directeur aux meurtres, le principe d'incertitude de Heisenberg, le théorème d'incomplétude de Gödel, le dernier théorème de Fermat et sa preuve par le professeur Wiles d'après la conjecture de Shimura-Taniyama-Weil, la Tétraktys et les symboles des Pythagoriciens. Et l'effet papillon...
Recherche
de l’élève Ludovic LELONG concernant l’histoire du roman policier – Analyse de
la nouvelle fondatrice du roman policier : « Double assassinat dans
la rue Morgue » de l’écrivain Edgar Allan Poe, parue en 1841.
Règles trouvées par l’élève Ludovic LELONG pendant ces
recherches. Cet article est diffusé et préservé par
Erudit. Il s’agit des 20 règles communes du polard selon S.S. Van Dine.
Feuille de
synthèse de l’élève Lucie MONNET CADALEN
Le sujet choisi par mon groupe est le livre
« Mathématique du crime » de Guillermo Martinez, traduit de
l’espagnol. En réalité, j’ai été la première vraiment attirée par ce livre, à
cause de mon gout pour les romans policiers. Je pense que j’ai du leur imposé
un peu le sujet mais ils ont cédé sans beaucoup de problèmes. Notre objectif
était de, clairement, réaliser un bon TPE et de ne pas avoir à paniquer au
dernier moment parce que nous n’avions rien fait. Les disciplines liées comme
cadre de notre TPE étaient le français et les mathématiques, réunies, selon
moi, dans notre TPE par le livre, qui traite des mathématiques en relation avec
les crimes (assassinats ici). Nous avons construit une problématique, qui est :
Comment l’auteur met-il en parallèle la démarche d’investigation d’un enquêteur avec la logique mathématique ?
Pour répondre à cette question,
qui nous semblait somme toute raisonnable et pas trop large, nous avons divisé
la question en trois parties. J’ai eu quelques discussions avec mes camarades
pour créer le plan, car nos idées étaient assez éloignées. Notre production
contient des éléments assez divers et nous avons repartis le français dans la
première et deuxième partie, quand les mathématiques sont contenues dans la
deuxième et troisième partie.
J’ai décidé de prendre et de
rédiger les B des premières et seconde parties, et le petit A de la troisième,
car j’avais déjà réaliser des recherches en rapport avec ses thèmes la, mais
également car je me souvenais mieux du livre et était plus à l’aise avec. Mes
principales sources d’information sont des sites internet, bien que des livres
en parallèles m’aient aidée: Wikipédia, bien que rarement, mais surtout des
blogs spécialisés qui explique mieux, avec des mots plus compréhensibles pour
une élève de première. Mais aussi deux livres qui m’ont guidé, bien que je n’en
site, je crois, qu’un seul : « Le grand roman des
Maths : de la Préhistoire a nos jours » et « Les Maths au tribunal Quand les erreurs de calcul font les erreurs
judiciaires ». J’ai également réalisé
l’interview de l’auteur de notre livre d’étude, qui ne répondait pas sur
Facebook, amis après avoir débusquer son e-mail, il a répondu avec beaucoup de
plaisir et de curiosité. L’auteur est professeur de mathématiques à
l’université de Buenos Aires, un latino américain, et qui nous contactait
régulièrement pour répondre a mes questions. L’interview s’est très bien passé
et il nous a souhaité bonne chance (il a demandé a voir notre TPE lorsqu’il
serait achevé car cela l’amusait que l’on travaille sur son livre). Lorsque
j’ai finis de traduire l’interview, mes camarades ont pu l’utiliser pour
compléter la biographie de l’auteur. J’ai quand a moi utilise l’entretien dans
ma troisième partie, pour mieux saisir la logique du personnage. Certaines
recherches ont été compliquées puisque des sujets étaient particulièrement
introuvables, comme la tetraktys et la suite pythagoricienne (mea culpa : à
cause d’une faute d’orthographe)
J’ai utilisé majoritairement
l’ordinateur pour rédiger, mais également de nombreux brouillons, notamment mon
livre, pour noter les idées, les citations, les références, mais aussi la
« liste de courses à faire » (les recherches à faire ), très utile.
Toutes les semaines, nous avons mis en commun notre travail ou, pendant les
vacances, nous avons échangé par mail avec nos professeurs de TPE pour qu’ils
en suivent l’évolution.
Nous avons finit le TPE dans
les temps et avons répondu à notre problématique: Comment l’auteur met-il en
parallèle la démarche d’investigation d’un enquêteur avec la logique mathématique
? Je pense que la réponse est complexe, et que
nous n’avons pas exploité tous les aspects existants car ils sont trop nombreux
pour tenir dans un TPE.
L’expérience du TPE m’a apporté la capacité de
persévérer dans mes recherches, mais aussi de la rigueur dans la rédaction et
dans mon expression. J’ai aussi appris à réaliser une page de sources et la
mise en page que doivent avoir des documents importants. Ca m’a beaucoup plu
par le fait de travailler en groupe pour réaliser un projet final d’envergure
importante.
Feuille de
synthèse de l’élève Ludovic LELONG
Nous avons
étudié en groupe le roman policier de Guillermo Martinez « Mathématique du
crime », livre que je ne connaissais pas. Mais l’idée de combiner
littérature et mathématique m’a vite convaincu de l’intérêt que je pourrai y
trouver. Notre problématique fut rapidement cernée : « Comment
l’auteur met-il en parallèle la démarche d’investigation d’un enquêteur avec la
logique mathématique ? »
Je me suis
personnellement beaucoup engagé sur la recherche d’un plan cohérent et
équilibré, sur la rédaction de l’introduction, sur les caractéristiques du
roman policier, sur l’intrigue dans le roman de Guillermo Martinez ainsi que
sur le paradoxe de Wittgenstein.
Sur un ton
léger, l’auteur part d’une histoire a priori banale pour dévier vers une
intrigue finalement plutôt complexe donnant un roman policier original et très
agréable à lire. Le protagoniste, un étudiant argentin, est surtout une
personne « point de vue » et c’est « l’éminent logicien »
Arthur Seldom qui va mener l’enquête (il a d’ailleurs écrit un livre sur les
suites, dont un chapitre parle des tueurs en série) qui est le personnage
central.
Ce qui m’a
plu dans ce livre, ce sont les discussions entre personnages. Cela ne parle
jamais de mathématiques d’un point de vue technique. Mais les dialogues sur les
interprétations philosophiques de certains points mathématiques, l’histoire des
pythagoriciens, la démonstration du théorème de Fermat, d’autres sujets comme
la littérature, la musique (ou les crimes en série) sont renseignées de façon
parfaite, intéressante et éclairant les différents protagonistes de l’histoire.
Certaines contiennent des indices sur la résolution, d’autres sont justes des
fausses pistes…mais dans cette aventure, c’est toujours un plaisir de se
laisser porter par l’enquête.
En tant que
lecteur, j’ai bien aimé me retrouver dans la peau d’un personnage.
Ce livre est
intéressant car il m’a permis de découvrir un nouveau genre de lecture. Car
d’habitude, c’est l’aventure qui m’attire. Ici, les mathématiques sont un moyen
pour éclairer un acte criminel qui a été commis. Le personnage central, Seldom,
réussit à nous tromper et nous sommes surpris que les mathématiques ne servent
pas seulement à développer des théorèmes mais à donner du sens à nos actes.
La
difficulté de ce sujet était qu’il était basé sur un roman et qu’il était donc
difficile de s’appuyer sur des situations réelles. C’est pourquoi le film
« Crimes à Oxford » qui s’appuie sur le livre m’a aidé à mieux
comprendre l’histoire, à pouvoir me représenter visuellement les situations,
les personnages mêmes si les caractères sont différents du livre.
Cette expérience
d’une étude en groupe m’a permis de communiquer, d’apprendre et de réfléchir
dans un groupe, sur un sujet commun. Les moyens que j’ai utilisés passent par
les supports de documentation du CDI, l’aide de mes grands-parents, le
dictionnaire et de la documentation sur internet.
J’ai aussi
fait des recherches extérieures expliquant (mis en annexe du TPE) les règles du
roman policier, l’annexe sur l’adaptation cinématographique du livre au cinéma
ou encore l’annexe sur le livre d’Edgar Allan Poe « Double assassinat dans
la rue Morgue », livre de référence du genre policier.
Ce travail
en TPE a été aussi très intéressant pour moi car nous avons étudié avec des
professeurs de mathématiques et de français qui pendant plusieurs séances nous
ont apporté leurs connaissances. Grâce à ces deux séances, notre groupe a pu
revoir le plan, la rédaction et la mise en page de notre dossier d’étude.
Cet exposé de TPE a été formateur pour moi en m’obligeant à un important travail
de recherche que j’ai constamment essayé de synthétiser sur ordinateur de façon
à pouvoir gagner du temps lors des phases de rédaction. J’ai par ailleurs
appris à référencer mes sources d’information ainsi qu’à rédiger cette fiche de
synthèse. Bref, une véritable expérience riche et constructive, individuelle et
collective.
Bien que le rendu final me semble dense, notre travail de TPE pourrait
être encore plus développé afin de rentrer d’avantrage encore dans l’intimité
des personnage d’une part et dans l’apport des Mathématiques dans notre vie
quotidienne.
Feuille de
synthèse de l’élève Arun SMADJA
Si j’ai choisi de réaliser ce TPE avec Lucie et Ludovic,
c’est tout d’abord parce que je venais d’arriver à Molière et je ne connaissais
personne, on ne s’entendait pas au début mais peu après nous avons pu coopérer
et nous mettre d’accord en tous les cas sur la plupart des choses. Le début a
été compliqué car nous n’avions aucune idée sur quoi réaliser le TPE avec les
disciplines mathématiques et français, jusqu’au moment ou notre professeur nous
a soumis l’idée de travailler sur le roman policier de Guillermo Martinez « Mathématiques du crime ».
Au début, nous devions réaliser la problématique et le
plan, ce qui a été assez facile à notre gôut, je pense. Ensuite, nous nous
sommes répartis les parties en part égale même si il y a eu des désaccords sur
qui voulait faire quoi. Cette méthode a très bien fonctionnée et nous nous
réunissions pendant l’heure de TPE pour mettre soit nos idées en commun ou soit
vérifier le travail des autres et apporter certaines modification et en
rediscuter plus tard. Durant le TPE, nous avons eu la chance d’échanger avec
l’auteur à propos de son livre et ceci a été en majeure partie possible grâce à
Lucie qui parle très bien espagnole, car l’auteur était argentin. Cet échange a
été très enrichissant pour notre travail, il nous a permis de répondre à certaines
questions que nous nous posions.
Nous avions du mal à inserrer des photos sur ce devoir
mais grâce à nos professeurs qui nous ont aidé nous avons pu le faire, ils nous
ont été d’une grande aide durant tout le long de ce travail en nous guidant
afin de ne pas faire de hors-sujet ou de ne pas s’attarder sur des détails sans
importance.
Ces longs mois de travail m’ont permis de travailler en
groupe sur un devoir commun avec des personnes que je n’aurai peut-être jamais
parlé durant l’année et pour cela j’en suis heureux. J’ai aussi appris à aborder un sujet qui m’était
inconnu, en me renseignant sur les documents à lire pour en avoir une première
approche globale, en les trouvant et en les étudiant. Le livre que nous avons
étudié m’a beaucoup plu surtout le coup de théâtre où nous avons découvert que
le tueur était Seldom. Donc, en résumé, ce TPE a été extrêmement enrichissant,
sur un point de vue intellectuel comme sur un point de vue méthodologique.
« C’EST
CE QUE JE TROUVE QUI M'APPORTE CE QUE JE CHERCHE. »
Pierre Soulages